L’âgisme, de quoi parle-t-on ?

L’âgisme, c’est l’ensemble des stéréotypes, préjugés et discriminations liés à l’âge, quel que soit cet âge. Véritable construction sociale, à l’image du racisme ou du sexisme, l’âgisme a été décrit pour la première fois en 1969 aux États-Unis par le gérontologue Robert Butler . C’est la forme de discrimination la plus communément admise, la moins dénoncée, et la crise sanitaire débutée en 2020 semble l’accentuer.

Largement répandu, l’âgisme concerne notamment les plus âgés. Certains auteurs ont même parlé de « maladie psychosociale » ( Palmore , 2004) à ce sujet. C’est dire l’ampleur du phénomène et de ses conséquences. 

De plus en plus de voix s’élèvent pour le dénoncer, et GoodCare s’associe à celles-ci pour que chacun ait la place qui lui revient: celle d’un citoyen libre et égal à tous les autres, quelque soient ses origines, sa couleur de peau, son orientation sexuelle, ou son âge…

La Société Française de Gériatrie et de Gérontologie (SFGG) a récemment lancé une campagne de communication internationale, relayée par les médias et les réseaux sociaux, à juste titre intitulée « Old Lives Matter » (toutes les vies comptent, à l’image du mouvement anti-raciste « Black Lives Matter » aux Etats-Unis):

Vous trouverez ci-dessous un témoignage de Stéphane Adam, Professeur de psychologie du vieillissement et responsable de l’unité de psychologie de la sénescence (ULg) à Liège en Belgique. Il y pointe l’augmentation de la  discrimination envers les plus âgés et en explicite certains mécanismes. Selon lui, la vision négative du vieillissement qui préexistait s’est accentuée depuis la crise sanitaire :

Si vous souhaitez en savoir plus :

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *